mercredi 10 décembre 2014

Je bénis l’inventeur de la bouillotte



Pourtant c’est un bout de plastique, rien qu’un bout de plastique…



Mais attention, du plastique de première classe ma p’tite dame ! Un plastique fantastique, comme dirait l’autre !




Comment ? À quoi ça sert une bouillotte ? (soupir à peine réprimé, la déception est rude, le choc intense). Je vais vous le dire, quelle est sa fonction première (et primordiale), à la bouillotte : vous réchauffer ! Et oui ma bonne dame ! Un jour, Monsieur Bouillotte (les noms ont été volontairement changés) s’est réveillé en ayant très froid, là, au bout des pieds, sous son édredon (c’était en janvier, si ma mémoire est bonne). Et il inventa la bouillotte. Tadam ! Ça vous scotche hein ?




Comment ça, il est pas chaud, le bout de plastique ? (re-soupir. Non déguisé cette fois. Qu’est ce qu’il faut pas faire, pour gagner sa vie…) Attendez ma charmante dame, comme je suis bon prince, je vous livre ma recette miracle : faites bouillir de l’eau, remplissez votre bouillotte, refermez-là, assurez-vous qu’elle ne coule pas (ce serait ballot de vous ébouillanter), et placez au fond du lit avant de vous coucher. Vous avez des variantes : à vous d’ajuster la température de l’eau (si vous la faites bouillir, votre bouillotte sera bien chaude mais ne vous durera pas plus longtemps qu’une saison, je le crains),  l’endroit stratégique où la placer (aux pieds ? au milieu ?) et le temps de macération dans le lit avant de vous y glisser… Résultat garantit : ça réchauffe !  




Alors, heureuse ? Et ce n’est pas tout !



Véritable armoire à pharmacie ambulante, elle peut soulager les bas du dos endoloris, les épaules malmenées, les ventres grondants et, spécialement pour vous Madame, les éveils d’ovaires intempestifs et franchement agaçççççççants.




Tout terrain, vous pouvez l’emporter avec vous, la glisser dans votre sac, et la ressortir aisément (oui, il y a des gens nomades qui ont besoin de leur bouillotte lors de leurs déplacements. Ça vous pose un problème ? Pas moi). Très fine, elle se glisse astucieusement entre deux magazines, deux livres ou deux documents. Regardez  bien Madame : hop rangée, hop sortie, hop rangée hop sortie ! 




Sage, elle sait se faire oublier lorsque reviennent les beaux jours. Hop, au fond du tiroir, coincée entre deux paires de chaussettes et les collants en laine (ça marche aussi sous l’évier derrière le chauffage d’appoint, ou dans le débarras à côté des Moon boots. Vous voyez le topo hein). Et on n’y pense plus pendant 3, 6, 8 mois (ouh là, je suis optimiste moi).




Indispensable, elle sait toutefois se rappeler à votre bon souvenir dès les premiers frimas venus. Quoi, seulement 10 degrés ? Allez, je sors la bouillotte moi ! (nota : les degrés susmentionnés sont bien évidemment modulables en fonction de votre seuil de tolérance au froid et de votre degré de frilosité). 




Et j’allais oublier le plus important : la bouillotte, c’est sooooo trendy ! C’est THE accessoire de l’hiver ! Si si, je l’ai lu dans le dernier Marie-Chantal (ou Marie-Dominique ? Je ne m’en souviens plus). Indémodable, elle se décline dans toutes les couleurs, tous les formats, toutes les formes. 
Et pour vous madame, rien que pour vous, et c’est bien parce que c’est vous, pour l’achat d’une bouillote, je vous offre (oui, je vous offre !) le livre « Comment faire mes bouillotes à la maison. Recettes et astuces », édité aux éditions jaimemagrandmère. Alors, ma p’tite dame, vous n’avez pas encore acquis votre bouillotte, toute fashionista que vous êtes ? Bah, vous attendez quoi ?