mardi 11 février 2014

Je bénis l’inventeur des (beaucoup trop) grands sacs à main




Ca doit être le même type que celui qui a inventé la femme-active-urbaine-qui-a-peur-de-manquer-de-tout. 


Les sacs à main, c’est cool. Surtout quand ils sont grands.  Qu’on peut tout y fourrer, ou presque.

C’est fait pour celles (et ceux, minoritaires) qui éprouvent le besoin compulsif d’amener leur maison avec elles où qu’elles aillent.



Forcément, dans notre sac, on a tout ce qu’il faut…mais pas toujours au bon moment. 
Un jour de tempête diluvienne, on peut magiquement sortir de son sac de Mary Poppins un mini-tube de crème solaire qui date de juin dernier, un coupe-ongle et une enveloppe timbrée (mais si, la fameuse enveloppe vieille de 3 mois contenant 6 ordonnances de médecins à envoyer urgemment à la sécu). 
Mais le parapluie, lui, on l’a oublié ce matin sur le canapé… 
Idem pour les lunettes de soleil, un jour d’avril à grande luminosité…
Et le jour où on a décidé d’étrenner cette magnifique paire de hauts talons, sans prendre de chaussures de rechange (ben oui, c’est lourd et encombrant, quand même, faut pas non plus nous prendre pour des cloches), on a également oublié d’emporter un minuscule (mais si utile) pansement.



Un grand sac, ce n’est pas forcément synonyme de gain de temps. Quelle porteuse-de-grand-sac ne s’est jamais retrouvée à genoux sur le bitume, les mains plongées dans son sac, son contenu éparpillé par terre à la va-vite, à la recherche…de quoi déjà ? 
De son téléphone qui sonne qui sonne qui sonne mais qu’on ne trouve pas ? 
De sa carte de transport ou de ses clés de voiture ? 
Mieux, de ses clés de maison, juste devant sa porte d’entrée ? 
Hum ?



Se pose également l’épineuse question : se déboiter l’épaule, le coude ou le poignet ? Parce qu’un grand sac, ça pèse lourd, très lourd. 
Alors, le porter sur l’épaule ? 
A la main ? 
Au pli du coude ? 
Alterner le côté gauche et le côté droit pour rétablir un semblant d’équilibre et éviter les séances d’ostéopathie pour cause de portage de sac ? 
Opter pour le sac à dos, pas féminin du tout mais drôlement pratique ?



Mais tous ces petits soucis ne sont rien comparés à ce qu’apporte le grand sac béni des dieux : le soulagement, l’assurance, d’avoir notre maison avec nous (appelons ça le syndrome de l’escargot). 
Quoi qu’il arrive, où que je sois, quoi qu’il se passe, je suis rassurée, j’ai tout ce qu’il me faut (ou presque, ne chipotons pas). Et ça, c’est drôlement important. 



PS : Hein, quoi ? Choisir un sac plus petit et l’alléger ? Euh… déjà essayé ; et je me retrouve avec DEUX sacs, certes plus petits, mais deux sacs quand même…pas une bonne solution…Et puis, franchement, vous savez que vous parlez à une fille, là…



1 commentaire:

  1. Et c'est ainsi que passer du grand sac habituel au petit sac raffiné parce que "tout de même-c'est trop lourd-je ne retrouve plus rien" est un exercice talentueux qui relève de l'exploit!

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